Les épreuves arrivent. Savez-vous si vous êtes prêt ? Avez-vous fait des essais sur la route ? Le terrain est un bon moyen de vous jauger et de savoir si vous êtes en forme à l’orée de cette saison 2016.
Dans son protocole de préparation, Sylvain Prodhomme, entraîneur de Laval Cyclisme 53, nous expliquait qu’il « avait prévu deux journées de tests avec l’équipe pour faire le point. Des tests
de puissance et de temps limite au seuil. Le premier est un test de 200 m sprint : départ arrêté, braquet imposé. Un test avec un gros développement (52 x 14, soit 7,9 m) et un autre avec un petit développement (39 x 18, soit 4,6 m), leur objectif étant d’évaluer la force, l’explosivité et la vélocité. Le deuxième est un test de puissance maximale aérobie (PMA) : départ arrêté, la côte de la Galette à Andouillé [Mayenne], montée d’environ 1 min 30.
Enfin, le troisième est un test de contre-la-montre : 5 km, la montée de Saint-Germain-le-Fouilloux à La#Croix-du-Bouquet. L’objectif de ce test est d’évaluer la puissance au seuil et le niveau d’entraînement des coureurs ».
Sylvain Prodhomme nous faisait aussi part de ses recherches pour envisager d’autres méthodes afin de jauger les coureurs et cherchait d’autres idées pour des tests de terrain représentatifs. Nous allons donc vous expliquer trois exercices possibles.
Des repères simples
Si les entraîneurs évaluent à partir de données diff iciles à comprendre, les tests de terrain ont, eux, un mérite : ils sont parlants. Avec eux, Sylvain Prodhomme sait immédiatement quel coureur est en forme, il peut comparer ses coureurs, connaître leurs qualités et limites. Il leur fait travailler des carences pour qu’ils progressent dans tel ou tel domaine. Chacun possède sa montée, sa ligne droite, ses parcours où il peut s’évaluer. Grâce au logiciel Strava, vous pouvez aussi établir des segments avec des records. Sans forcément informatiser vos données ni les éplucher pendant des heures, il existe plusieurs manières simples de vous tester sur le terrain. Le meilleur moyen reste de participer à des épreuves, le problème majeur étant qu’elles ne sont pas reproductibles !
Il est plus facile de se tester en montée. Quel que soit le parcours, une séance d’échauffement est indispensable !